lundi 22 février 2010

J'ai honte.

On assiste depuis un quelques temps à la multiplication des groupes à la con sur Facebook.
Certains sont de (très) mauvais goût.

Ce soir, en voyant qu'un pote faisait désormais parti du groupe "J'ai du douze ans d'âge dans ma cave, mais ce n'est pas du vin.", j'ai pleuré de rire.

Faute avouée, à moitié pardonnée, ca marche aussi dans ces cas-là?

Nico.

vendredi 19 février 2010

Beaucoup de bruit...pour rien.

Je publie aujourd'hui un court "poème" que j'ai posté, il y a deux ou trois mois sur le mur facebook de trois amies. Celles-ci avaient parié qu'un pote et moi ne pourrions tenir une semaine entière sans jamais évoquer quoi que ce soit qui se rapporte au sexe.
Et donc, la veille de l'ouverture du pari, je me suis un peu défoulé...

Puisque j’ai accepté un pari à la con
Permettez mesdames que vos murs je pourrisse
Avant de brider ma liberté d’expression
Je me défoule une dernière fois, in-extremis.

On me dit volontiers grossier ou bien vulgaire
Pour deux-trois allusions ou quelques commentaires
Mais pourquoi suis-je sensé nourrir des complexes
A parler ouvertement de sexe ?

Il y’a chez moi une sorte de jubilation
A m’exclamer bruyamment bite, couilles ou nichons !
Et je ne dirais jamais assez le plaisir
Que j’ai quand je vois l’assistance frémir
A la simple évocation d’une quelconque fellation.

La langue française dans sa grande richesse
Nous offre tout un arsenal de locutions
Ainsi, lorsqu’il s’agit de fesses,
Pourquoi ne pas dire cul, demi-lune ou fion ?

Et à dire vrai, ce qui serait vraiment pervers
C’est d’ignorer en cul-béni
Tous les délices que la nature nous suggère.

Je ne peux conclure sans une petite pensée scatologique
Et permettez que je vous fasse profitez de mon sens pratique :
En matière de sexe, il vaut mieux une diarrhée verbale
Plutôt qu’une méchante diarrhée fécale.

Mesdames, vous avez beau râler lorsque je parle de pine
Sous vos dehors sages, je vous sais mutines
Ainsi, comprenez bien que si je suis vulgaire
Ce n’est que dans l’unique but de vous plaire.


Il faut croire que cet exhutoire n'aura pas été salutaire. J'ai craqué au bout d'une journée.

Nico.








lundi 8 février 2010

Pensée(s) du jour.

Si en février il flotte, protège ta glotte!

ou encore,

Pluies de février, me cassent les pieds!


Nota: oui, je suis encore enrhumé!

Nico.

vendredi 5 février 2010

Du plaisir.

On a tendance à mettre le mot "orgasme" à toutes les sauces.
Orgasme culinaire, orgasme intellectuel, orgasme visuel...

Pourquoi pas? Puisque l'orgasme (dans l'acceptation la plus courante du terme, c'est à dire sexuel) se rapporte au corps et aux sens, tout cela fonctionne bien et pour une fois, je ne râlerai pas ni ne fustigerai ce petit et facile raccourci de langage.

Cependant, il est un orgasme dont je crois n'avoir jamais entendu parler alors qu'il me paraît être le plus essentiel. Plus essentiel même que l'orgasme sexuel (entendons nous bien, celui-ci n'est même pas vital puisque des millions de femmes en détresse n'y goûteront (paraît-il) jamais).

Cet orgasme, je l'appellerai orgasme de communion. Ce n'est pas très joli, mais je ne trouve aucun terme pour le qualifier.

Je veux parler du fou rire.
Le vrai fou rire, celui qui fait mal, celui qui ne peut-être maitrisé, celui qui amène les larmes, celui qui se partage entre amis et peut se transmettre même à des personnes qu'on ne connaît pas.

Quel plus bel orgasme que celui-ci? Surtout, quel orgasme plus complet que ce moment qui ne peut-être vécu qu'en communauté et qui se communique le plus simplement du monde?
Je n'en vois pas.

Et pour le coup, je n'ai aucune honte à l'admettre et même, j'en suis ravi : je suis un homme fontaine.
Et vous?

Nico.