samedi 22 mars 2008

J'ai testé pour vous.

Nous avons pour habitude, un ami et moi, de visionner régulièrement des DVD arrosés d'une petite bouteille de pinard, généralement choisi au hasard (et là, je sens déjà frémir tous les amoureux de bons vins).

Je dois dire qu'hier soir, nous avons atteint un sommet. Ou un gouffre, c'est selon.
Il vous faut savoir que nous ne sommes pas, loin s'en faut, de distingués oenologues. Aussi, cela ne nous dérange pas de nous vautrer dans le canapé pour faire une soirée Beaujolais nouveau.

Le Beaujolais nouveau, c'est basique. Du bon gros rouge qui tâche qu'un mec plus futé que les autres a réussi à faire passer pour un pilier fondamental de la tradition gastronomique française. La bonne blague...
Mais bon, à l'occasion, en passant comme ça, ça se boit.

Alors, à la première gorgée qui rape la gorge, on se dit que non décidément, c'est pas notre truc le Beaujolais nouveau. Et puis, quant au fil du verre, l'âcreté persiste, on se pose des questions, et on fini par (enfin) vérifier l'étiquette de la boutanche.

Mesdames et Messieurs, c'est ainsi que je peux vous annoncer aujourd'hui que je suis une des rares personnes à avoir bu une bouteille entière (parce que faut pas déconner, on termine toujours une bouteille qu'on a commencé!) de Beaujolais nouveau vieille de...3 ans! Oui oui, notre admirable piquette datait de 2005...

Du grand art vous dis-je. En tout les cas, cela me permet de vous filer un bon tuyau: si un jour, vos toilettes sont bouchées et que vous n'avez plus d'anti-calcaire, un Beaujolais nouveau 2005 fera très bien l'affaire.

Mais surtout, estomacs fragiles s'abstenir. Parce que j'en connais un qui, à l'heure actuelle, est en train de décorer sa faïence...

Nico.

jeudi 20 mars 2008

Plan de carrière.

Allez, j'avoue.
Il m'arrive de fureter du côté du site internet de Libé. Shame on me, le malheur sur ma famille et ma descendance pendant quinze générations et tutti quanti.

N'empêche, ce soir, je ne le regrette pas.
Au détour de mes pérégrinations virtuelles, je suis tombé (aïe) sur ce petit bijou d'information essentielle: http://www.liberation.fr/actualite/monde/316684.FR.php.

Où l'on apprend, pour ceux qui auraient la flemme de lire tout l'article, qu'une jeune call-girl, à l'origine de la destitution du gouverneur de New York Eliot Spitzer (ex monsieur-propre de...la lutte anti-prostitution, ca ne s'invente pas!) se sert de ce scandaleux épisode pour lancer sa carrière de chanteuse, et accessoirement, s'en mettre plein les poches.

Mais dîtes voir, moi qui suit en pleine phase de réflexion quant à mon avenir, tout cela m'ouvre des horizons!
Ce serait bien le diable si je n'arrive pas à séduire une Rachida Dati, une MAM ou une Bernadette, muses indispensables à l'éclosion de mes immenses talents d'artistes.
Mais vite! Avant toute chose, connaître leur préférence en matière de pilosité masculine (cf post précédent)...

Nico.

mercredi 19 mars 2008

Une discussion au(x) poil(s).

Dernièrement à la fac, nous avons engagé avec quelques potes un débat enflammé. Les municipales? L'éventuel boycott des JO de Pékin? Nenni! Il s'agissait en fait d'un sujet qui nous concerne tous et divise beaucoup: les poils, on aime ou on n'aime pas? Oui, il y'a des jours où nous autres étudiants savons aussi nous concentrer sur l'essentiel...

En fait, il s'agissait de discuter plus particulièrement de la pilosité des hommes. Ou plutôt devrais-je dire des "mecs" tant cet attribut semble devoir marquer l'appartenance à une caste fière et consciente de sa supériorité. Le poil, c'est la bête, la virilité et donc la sécurité offerte aux jeunes demoiselles prêtent à se réfugier dans de grands bras musclés et forcément poilus.

Eh bien il semblerait que les temps changent! La gente féminine parait rejeter massivement le poil. Le mythe du bellâtre macho et poilu a vécu et ce qui plaît désormais, c'est le glabre, l'imberbe, l'épiderme vierge de toute toison.

Si le fameux "chemin du bonheur" qui domine le nombril garde la cote, le poil aux fesses et surtout aux épaules agit comme un répulsif. Et même le torse velu qui faisait la fierté du moindre Italien au bord de la plage il y'a encore dix ans est aujourd'hui sujet à discussion. Qu'il est loin le bon temps où l'imberbe était l'objet de légitimes railleries!

Car qu'obtient t'on avec cette nouvelle génération de bonhommes qui se rasent et s'épilent encore plus que leurs nanas? Un tas de fiottes qui boivent des cocktails de fruits, font du roller, mangent végétarien et écoutent Carla Bruni. En un mot, des métrosexuels. Mais, ce que femme veut...

Pour ma part, et si j'admet faire la chasse aux trois brins qui ridiculisent mes épaules, j'avoue (presque honteusement) être attaché à mes poils à moi que j'ai. On espère tellement, quand on est ado, voir apparaître les manifestations de notre passage à l'âge adulte que je ne vois pas pourquoi je devrais les sacrifier aujourd'hui sur l'autel de la fashionitude!

Et de toute façon, moi, en ce moment, je suis beaucoup plus métro que sexuel...

Nico.