Nous avons pour habitude, un ami et moi, de visionner régulièrement des DVD arrosés d'une petite bouteille de pinard, généralement choisi au hasard (et là, je sens déjà frémir tous les amoureux de bons vins).
Je dois dire qu'hier soir, nous avons atteint un sommet. Ou un gouffre, c'est selon.
Il vous faut savoir que nous ne sommes pas, loin s'en faut, de distingués oenologues. Aussi, cela ne nous dérange pas de nous vautrer dans le canapé pour faire une soirée Beaujolais nouveau.
Le Beaujolais nouveau, c'est basique. Du bon gros rouge qui tâche qu'un mec plus futé que les autres a réussi à faire passer pour un pilier fondamental de la tradition gastronomique française. La bonne blague...
Mais bon, à l'occasion, en passant comme ça, ça se boit.
Alors, à la première gorgée qui rape la gorge, on se dit que non décidément, c'est pas notre truc le Beaujolais nouveau. Et puis, quant au fil du verre, l'âcreté persiste, on se pose des questions, et on fini par (enfin) vérifier l'étiquette de la boutanche.
Mesdames et Messieurs, c'est ainsi que je peux vous annoncer aujourd'hui que je suis une des rares personnes à avoir bu une bouteille entière (parce que faut pas déconner, on termine toujours une bouteille qu'on a commencé!) de Beaujolais nouveau vieille de...3 ans! Oui oui, notre admirable piquette datait de 2005...
Du grand art vous dis-je. En tout les cas, cela me permet de vous filer un bon tuyau: si un jour, vos toilettes sont bouchées et que vous n'avez plus d'anti-calcaire, un Beaujolais nouveau 2005 fera très bien l'affaire.
Mais surtout, estomacs fragiles s'abstenir. Parce que j'en connais un qui, à l'heure actuelle, est en train de décorer sa faïence...
Nico.
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