jeudi 26 février 2009

P'tit slam.

Puisque ca marche bien en ce moment, que les cabarets-slam se multiplient et que Grands Corps Malade fait désormais parti des artistes reconnus par chez nous, j'extrais de mes archives un texte très court que je dédie à tous les mecs en mal d'amour et qui, face à une rupture, se sentent obligés de faire étalage de leur testostérone pour ne pas perdre la face.

Nico, l'espace d'un instant se lance dans le slam. On dira que son éphémère nom de scène sera P'tit Corps Sain et il cassdédie ce texte à une tite demoiselle qui lui est particulièrement chère et à qui il doit son inspiration sur ce coup-là.
(P'tain, comment ca déchire trop sa maman de parler de soi à la troisième personne!)

Puisque ce soir tu me quittes
Et même si c’est pas le top
Je suis venu te dire « Reviens salope ! »
Ou je me coupe la bite.

C'est classe, frais, primesautier et printanier. Si si gros.

Nico.

mercredi 25 février 2009

Dans mes cartons 2...

Suite de ma plongée dans mes archives poussiéreuses. Le texte qui suit se rapporte à une aimable rencontre sur des escalators à la Gare du Nord, un jour de fortes pluies rendant les sols très glissants. Allez savoir pourquoi, j'ai pris un très grand plaisir à l'écrire...

Maquillée à la truelle
Fardée comme une mère maquerelle
Elle est pressée et te le fait savoir
C’est pas un p’tit con qui la mettra en r’tard
Attaché case en main, montée sur des échasses
« Je suis une executive-women moi, je passe ! »
« Ben oui ma bonne dame mais le sol est trempé
T’énerve donc pas comme ça
T’façon ton train tu l’as raté »
Mais évidemment elle n’écoute pas
Et ca ne devait pas louper,
Talons-aiguilles sur pavés détrempés
Ca nous donne forcément…
Un superbe vol-plané !

(Gare du Nord, 28/09/2007)

Nico.

Dans mes cartons...

J’ai exhumé tout récemment de mon bordel différents petits trucs que j’ai écrit il y’a quelques temps déjà. C’est sans prétention et sans grand génie mais à l’époque je m’amusais à mettre en vers des moments banals de mes journées. Et après tout, je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que c’est pas forcément extraordinaire, je me priverais de balancer ça sur mon blog à moi que j’ai. D'autant que ça me permet de relancer un peu la machine qui s'est légèrement grippée ces derniers temps. Et les ceuses qui sont pas contents, z’ont qu’à se faire un blog à eux. Na !

Ici, ça concerne le trajet à pied qui me menait le matin de la station de métro Palais-Royal/Musée du Louvre à la bibliothèque des langues orientales où je bossais alors.

Du Louvre au quai Voltaire
Un pont comme trait d’union
Du quai Mitterrand à l’appart’ de Chirac
La seine comme Rubicon.

Le soleil se lève sur l’île de la Cité
Ca y’est la journée est lancée
Les tours de Notre-Dame se détachent dans le ciel
Et la seine en contrebas prend des teintes de miel.

A ta droite la dame de fer semble somnoler
Dans son lit de nuages, la pollution pour oreiller
Un peu plus loin encore si tu fais attention
Le Grand-Palais fait son apparition.

Du Louvre au quai Voltaire
Un pont traversé à grandes enjambées
La clope au bec pour débuter la journée
Paris est à tes pieds.


(Train Mantes la jolie – Saint Lazare, 02/11/2007)

Nico.