mercredi 24 novembre 2010

Mesdames, haïssez moi.

Je hais Romain Duris.
Je vomis Romain Duris.
Je l'exècre, je le conchie.

Bien.
Je suis calme, rassurez-vous, quoique peut-être un tantinet obsessionnel dès qu'il est question de ce monsieur.
C'est plus fort que moi, il suffit d'évoquer son nom en ma présence ou que je croise une affiche portant sa bobine pour que je devienne méchant.

J'entends déjà les demoiselles se récrier: "Mais enfin, Nicoooo! Il est tellement bien dans l'Auberge espagnole!" ou encore "Il faut a-bso-lu-ment que t'ailles voir l'Arnacoeur, ca va te réconcilier avec lui!".

Alors,
1) La seule chose qui aurait pu, éventuellement, me faire payer une place pour l'Arnacoeur, c'est François Damiens.
2) Duris et moi sommes irréconciliables pour la simple raison que ma haine envers lui est totalement irrationnelle, stupide et sans doute infondée.
3) Par conséquent, cette haine est naturellement inextricable.
4) Je n'ai, de toute façon, aucune envie de lui donner une chance de me séduire. Je ne verrais donc probablement jamais L'auberge espagnole, Les poupées russes, Paris, l'Arnacoeur, etc. Toute la filmo de ce type en fait.

Et vous savez quoi? Je le vis très bien.

Nico.

lundi 1 novembre 2010

Fulgurance personnelle.

Le vrai drame des Indiens*, c'est que vu de chez nous, ils ressemblent tous à des Pakistanais.

*ici, les habitants de l'Inde.

Nico.

jeudi 16 septembre 2010

Contrepet.

La philanthropie de l'ouvrier-charpentier.


C'est pas de moi, mais j'avoue que j'aime beaucoup!
Attention, elle est multiple.

Et c'est aussi un moyen de sortir ce blog du formol.

Nico.

mardi 17 août 2010

Dans la jungle de la grande distribution.

Journal d'exploration de l'aspirant Nico.
Seul en milieu hostile, 43ème jour.




J'avais tout réussi à la perfection jusque là.
Il a suffit d'une seconde de déconcentration...


Cette mission là s'annonçait particulièrement ardue. Presque infaisable. Je le savais, mais je n'avais pas le choix. Gilet jaune poussin sur le dos, cutter dans la poche arrière droite prêt à dégainer au moindre besoin, rouleau de scotch dans la poche de gilet, toujours côté droit. Rythme cardiaque maitrisé. J'étais prêt.


Première difficulté, passer la cascade de la Grande Réserve et ses déferlantes de lanières plastiques.
Chute-avant, rétablissement immédiat à l'arrivée, jambes fléchies, prêt à bondir. Ouf, ca passe!


Deuxième difficulté, les hordes de Mamies-Roulettes qui peuplent ces contrées sauvages et qui ne demandent qu'à vous sauter au cou, pour peu que vous restiez statiques et croisiez leur regard. J'avais déjà suffisamment payé par le passé pour le savoir...
Justement, un groupe approche par la droite! Départ en sprint sur la gauche, traversée des marécages du RayonFrai en évitant le piège du redoutable Standpromo, une zone étrange où l'on se sent irrésistiblement attiré. Si on s'arrête, on ne repart plus JAMAIS!


J'arrive sans heurts à l'entrée du col Versléburo, qui me conduira tout droit vers mon premier objectif, le Texxon d'or, sans lequel je ne pourrai pas mener à bien ma mission: réussir la Commande PGC du mardi matin!
Problème, le Texxon d'or est sévèrement gardé. Sa proximité géographique avec la plaine de la MachinàKafé fait qu'il est constamment à portée de regard des effroyables CollègueudeBoulo, susceptibles de vous ralentir dangereusement. Surtout, PatronduMagazin rôde fréquemment dans ce secteur...


L'ascension est maîtrisée. Je suis calme, je connais l'endroit. J'ai déjà parcouru ce chemin des centaines de fois. Le Texxon ne peut pas m'échapper!
Il est là, je l'aperçois! Il repose sur son socle plastique, sa lanière en cuir spéciale maintien du poignet flotte majestueusement au vent. Il m'appelle...il est à moi!


Ne reste plus qu'à redescendre le col et à filer dans le Comté du Likidesalésucré pour achever ma quête.
J'esquive discrètement Alain le Boucher, un type patibulaire qui venait en sens inverse, en me cachant dans les VestièrHommes, une région inexplicablement protégée de toutes perturbations et offrant un asile sûr.


Dernière étape: franchir le lac FromagéBeurres et son confluent Yog-Hourt. La clé ici est de ne pas se précipiter pour éviter d'attirer l'attention. Marcher d'un pas calme mais ferme et décidé. Se fondre dans la masse.
CoucouchesBébé, PâtéPourBestiau, BiscottePtiDej, je laisse derrière moi tous ces campements sauvages qui sont autant de zones de perdition pour qui s'y fait prendre.
J'y suis presque, je touche au but, le parfum de la victoire commence à m'enivrer...et tout s'effondre.


Grisé que j'étais par la perspective de ma réussite toute proche, je ne l'ai pas vu arriver. Un indigène s'est sournoisement glissé sur ma droite. Je ne l'ai pas vu venir et, sentant un déplacement d'air tout proche, je commets l'erreur impardonnable: je m'arrête et me tourne vers lui...casquette, T-shirt violet fluo, la situation est critique. C'est le pire prédateur de ces contrées. Instable, imprévisible, incompréhensible. Dangereux.


CONTACT!


-"Eh, y sont où la bouffe pour chien?"
-"Bonjour autochtone! Toi vouloir communiquer? Toi comprendre moi? Toi pas avoir peur, moi A-MI!"




La prochaine fois p'tit con, j'te la fais bouffer ta casquette!
Nico.



vendredi 13 août 2010

L'Histoire, que du bonheur...

Qui a dit que l'Histoire, c'était chiant? Qui a dit que c'était dur à apprendre?
Il suffit d'avoir le bon support pédagogique!

Ainsi, par exemple, pour un historique rapide de la seconde guerre mondiale vue par tonton Adolf, je conseille ce site: http://odieuxconnard.files.wordpress.com/2010/08/finalfbhr.jpg

Regardez bien: les dates, les anecdotes, les personnages marquants, tout y est!

Et sincèrement, ca faisait très longtemps que je n'avais pas autant ri.
Euh..bon, je l'avoue, en fait je n'ai pas ri...j'ai bramé!

De Dieu, qu'est-ce que j'aimerais être l'auteur de ce genre de perles...

Nico

samedi 24 juillet 2010

Out of Bed.

Si le samedi t'es matinal,
Dans le week-end attends toi à avoir mal.

J'veux mon lit.
Nico

mardi 20 juillet 2010

Me Tout Puissant.

Il existe "on the web" des sites permettant de connaître la notoriété de votre blog, de savoir s'il est particulièrement visité ou non. Ces sites proposent même des classements en fonction du nombre de visiteurs et les vrais blogueurs, ceux qui sont assidus, sérieux (et/ou ambitieux) consultent régulièrement et fébrilement ces classements

Même la Frangine s'y est mise. Elle prétend que c'est par jeu. Je connais la bête et j'affirme que si elle a référencé son blog sur Wikio, ce n'est que pour donner un sens à sa morne vie de fonctionnaire aigrie et flemmasse.

Pour moi, tout ça, c'est de la branlette, de l'enculage de mouches. Car, quel intérêt de savoir combien de personnes ont lu (ou plutôt visité, car qui nous dit que les gens lisent lorsqu'ils cliquent sur un lien menant à notre blog, mmh?), si on ne sait pas ensuite quelles portées concrètes ont eu nos écrits?

OUI Frangine, je clame que tu encules les mouches, et j'ajoute qu'à ton âge et vu ta position sociale ce n'est pas folichon (poil aux nichons)!
Mais, ne t'en fais pas, tu es mariée et tu as charge d'enfant, je n'en parlerai pas à maman.

De mon côté (puisqu' il faut bien parler un peu de moi), j'ai la preuve incontestable que mon blog compte concrètement, qu'il influence directement au plus haut niveau: je suis lu dans les plus hautes sphères du commerce international.

Samedi, je vous racontais ma détresse face à la nazitude de la musique d'ambiance diffusée dans le magasin oùske je bosse. (voir article précédent)
Lundi matin, ô miracle, j'ai constaté en arrivant sur les lieux du crime que le CD avait été renouvelé, et plutôt avantageusement. Désormais, je bosse sur du Julien Clerc, Johnny, Dutronc fils et...Tom Jones! C'est pas beau ça?

Coïncidence? I don't think so.
Tremble Wall Street, demain, d'un simple clic, je te dicterai mes desideratas!

Nico.

samedi 17 juillet 2010

J'avouuuuuuuue.

Un des principes fondateurs de la grande distribution, c'est que le client est Roi. Cela est bien connu et je ne vous apprends rien.

Un autre grand principe de la grande distribution, c'est que, pour que le client achète, il faut qu'il soit dans les meilleures dispositions, qu'il se sente bien.
Cela passe par l'agencement du magasin (oh le bô magasin, regarde Bobonne comme on y trouve tout en abondance!), c'est-à-dire se démerder pour que l'acheteur ne voit pas les nombreux vides qu'il ne manque pas d'y avoir sur les étagères, mais cela passe aussi par la qualité de l'accueil (Bonjour à la dame, risettes au Monsieur, oh qu'il est mignon le fiston-arrête de foutre le boxon dans l'étalage que je viens de ranger pendant 3h ou je te fais bouffer la conserve d'1kg de flageolets Premier Prix avec l'emballage métallique...-).

Enfin, cela passe par la musique d'ambiance, diffusée à un niveau doux mais bien audible, par les haut-parleurs de la boutique. Une musique toujours entraînante, primesautière et gaie, car, c'est évident, un client de bonne humeur est un client qui achète!
Ce que le clampin lambda (comme moi il y'a encore 15 jours) ne sait peut-être pas, c'est que cette musique d'ambiance, c'est le même CD qui tourne en boucle tous les jours, plusieurs fois par jour. En clair, même si c'est de la bonne musique, on fini par péter un boulon quand on y est confronté au minimum 5h par jour.

La où ca devient drôle (aha, je ris cantonais (jaune, tas d'andouilles)), c'est lorsque ce CD ne comporte qu'un large panel de tout ce qui se fait de pire parmi les drouilles immondes diffusées sur nos ondes.
Chez nous, ce sont donc Stromae, Edward Maya, Coeur de Pirate, du R'n'B pourrave à la française, Christophe Maé, Justin Bieber et bien d'autres encore (dont une reprise hollandaise, sur une bande-son synthé dégueue du..."Lac des Connemara", eh oui Messieurs-Dames!) qui rythment nos journées.

Ô joie! Ô bonheur pour mes misérables esgourdes! Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, mais là je m'égare...

Et c'est ainsi qu'à force d'entendre ce ramassis de résidus de raclures de bidet, je me suis rendu compte que je fredonnais l'autre jour, à l'insu de mon plein gré, certes, mais avec mes cordes vocales à moi que j'ai, tout de même, une chanson de...Christophe Maé.

Ca, plus le billet précédent (voir ci-dessous), je me dis que je file réellement un mauvais coton.
Laissez moi mourir.

Nico.

vendredi 2 juillet 2010

Drame personnel.

Aujourd'hui, je suis devenu un bibelot, fragile et un tantinet précieux.
Aujourd'hui, j'ai franchi le pas, mettant à bas des années d'effort et de lutte pour m'affirmer en tant que digne représentant de l'espèce supérieure mâle.
Aujourd'hui, j'ai fait honte à mes poils.
Aujourd'hui, je me suis fait rattraper par la société de consommation, par le "in", par le fashion, par le "must have".
Aujourd'hui, j'ai foulé au pied tous les principes fondateurs qui réglaient ma vie.

Aujourd'hui, j'ai bu un smoothie.
Et merde.

Nico.

Coups de coeur.




Un des avantages de la voie que j'ai choisie, c'est que j'ai assez fréquemment des invitations pour assister à divers spectacles qui se jouent sur Paris.

L'invitation, c'est un échange de bons procédés. Celui qui est invité ne paye pas, tandis que celui qui invite remplit sa salle et espère que l'invité fera par la suite marcher le bouche-à-oreille.

Jusque là, je n'ai pas été un très bon invité, puisque si je rempli bien le premier des 2 offices que je viens de citer, je n'ai que rarement fais la pub des spectacles que j'ai eu la chance de voir.

Il n'y a qu'à lire ce blog. Rares sont les shows que j'ai cités ici, alors que c'est pourtant un outil de communication idéal. Aujourd'hui, je vais me rattraper un peu.

A l'affiche actuellement dans la capitale, je peux vous conseiller deux pièces de théâtre et une comédie musicale qui valent vraiment le coup.

- Mission Florimont, au Théâtre Michel. Ce spectacle de Sébastien Azzopardi (Le tour du monde en 80 jours) se joue depuis presque un an déjà. Nominé aux Molières 2010 dans la catégorie "Meilleur spectacle comique". L'histoire de France y est réécrite et interprétée par 5 comédiens (qui jouent plus de 30 rôles!) de manière totalement irrévérencieuse et drôle. On suit les pérégrinations agitées de Florimont de la Courneuve, un agent pas si secret que ça, mandaté par François Ier pour porter un message à son allié ottoman. Jouissif.

-Tout le plaisir est pour nous, au Palais des Glaces. Adaptation française de Sébastien Castro d'une pièce à succès anglaise, mise en scène par Rodolphe Sand.
Une pièce vive, drôle et sans temps morts qui n'est pas sans rappeler Feydeau. Quiproquos, maris et femmes trompés, décorateur bisexuel et autre femme de ménage slave, rien ne manque.
En outre, la pièce est relativement courte (1h20), ce qui permet de ne pas totalement boucler sa soirée, étant donné que la pièce débute à 20h.

- Coups de Foudre, au Vingtième Théâtre. Une vraie bonne comédie musicale à la française (mise en scène de Jean-Baptiste Arnal) où une multitude de standards (des Ritas Mitsouko à Mike Brant en passant par...Diam's) sont repris et merveilleusement ré-arrangés pour nous conter l'histoire de couples maltraités par la Maléfique Eris et ses hordes de l'enfer. Le tout est très bien chanté et joué, férocement drôle et musicalement abouti. Un très bon moment à ne pas louper, d'autant que les tarifs ne sont pas excessifs pour la capitale (24euros, tarifs réduits: 19 et 12 euros).

En espérant que vous fassiez votre profit de ces petites critiques théâtrales...
Et un jour, j'espère pouvoir vanter sur ce blog un spectacle dans lequel je jouerai.
Inch' Allah!

Nico

dimanche 27 juin 2010

Lettre de recommandation.

Mademoiselle S.B est une jeune femme qui gagne à être connue.

Sous ses dehors sages et sérieux, elle cache une folie douce et un vrai sens comique qui ne manqueront pas d’amuser et de pimenter la vie de l’homme qui saura lui plaire et lui donner sa chance.


Espiègle, drôle, délicatement impertinente, elle n’en est pas moins sérieuse, attentive et compétente dans le travail. Surtout, elle est naturellement inventive et réellement douée pour les arts de la scène.


Si ses origines espagnoles se manifestent dans son joli tempérament et à travers sa chevelure brune et son regard noisette (ainsi que par une pilosité pour le moins développée), elles n’occultent pas une grande sensibilité qui l’amène à être une femme douce sans être faible et attentionnée sans être envahissante.


Le caractère est fort mais la main est douce, la tête est déjà bien pleine mais ne demande qu’à s’enrichir, sans préjugés.


Enfin, la dame ne craint pas de rire et de faire rire, sans jamais s’occuper du « qu’en dira t’on », ce qui pousse parfois les esprits chagrins à ne la trouver que trop peu féminine. Ces gens là oublient qu’une femme qui rit est une femme qui est belle et qu’une femme qui ose faire rire est une femme bien dans sa peau et bien dans sa tête.


Et, petit détail qui ne manque pas de piment, cette jeune demoiselle fait montre d’une grande souplesse (au sens physique du terme), qui interpellera les adeptes des postures les plus extrêmes.


Pour toutes ces raisons Messieurs, je ne saurais que trop vous conseiller de donner sa chance à mademoiselle S.B.


L’essayer, c’est l’adopter!

Nicolas S.


De nos jours, il faut savoir se vendre...
Messieurs, si vous le souhaitez, je tiens le numéro de téléphone de cette jeune fille à votre disposition.

Nico.

vendredi 25 juin 2010

Perfect=Abject.

J'ai eu l'occasion hier d'assister à la mise en place du dispositif policier spécial "un abruti de voyageur a oublié son sac devant la gare, 'c'qu'on fait chef, on fait tout péter?".

Je passe sur les détails de l'opération (bouclage du périmètre, arrivée de bérets rouges tous plus beaux les uns que les autres, réunions au sommet entre gendarmes et gravures de mode sus-nommées...) pour parler directement de l'arrivée du maître-chien avec son bestiau de compèt', équipé de sa truffe hyper méga-sensible, que si y'a un truc qui va péter je te le sens comme qui rigole et je jappe joyeusement en attendant mon su-sucre.

Ce berger allemand était une bête superbe. Et ceux qui savent mon peu de goût pour les canidés se doutent que si j'ai été sensible à ça, c'est que vraiment, l'animal valait le détour! Très grand, musclé, l'air vif, élégant, il était fascinant à voir. D'autant qu'il était parfaitement dressé, répondant immédiatement à un simple geste de son maître et sachant parfaitement ce qu'il avait à faire.

Mais, puisqu'il doit toujours y avoir un mais, pendant tout le temps où je le voyais évoluer sous mes yeux, je n'ai pu me départir d'un sentiment étrange. Cet animal, réellement magnifique, était en même-temps...bizarre. Presque loufoque.

Et c'est lorsqu'une amie m'a dit "il est bizarre ce chien, il ne marche pas comme un chien. On dirait presque un cheval!" que j'ai compris ce qui me mettait mal-à-l'aise. Le chien était si bien dressé, si mécaniquement habitué à être l'objet de son maître qu'il en avait perdu tout naturel, jusque dans sa démarche. Il marchait effectivement de ce pas régulier et calculé qu'ont les chevaux de dressage.

Il était parfait! Et donc troublant, puisque dénaturé.
Surtout que j'aime pas, mais alors pas du tout, les chevaux.

Nico.

dimanche 20 juin 2010

Y'a des signes qui trompent pas.

Je me lève de mauvais poil.
Je me bouffe les ongles à me raboter les phalanges.
J'erre le regard vide et le pas lourd de ma télé à mon ordi.
Je fume mes clopes en pantoufles.
Je ne communique plus que par grognements.
J'appelle mes potes ou mes soeurs pour des choses insignifiantes: ca m'occupe...30 secondes.
Je fais la sieste histoire de tuer le temps.
Je crève de ne rien faire et ne trouve rien d'intéressant à faire.
Et si jamais il y'a finalement quelquechose à faire, je n'ai pas la motivation nécessaire.

Pas de doutes, c'est les vacances.
Ouééééé...

Nico.

lundi 12 avril 2010

7e ciel.

Bonjour Terre lointaine! Ah c'est bon de t'avoir enfin sous les pieds!


J'aime le calme avant la tempête.
Bien sûr, il est agréable et toujours préférable d'évoluer devant une salle pleine. Mais que c'est beau un théâtre paisible et vide où seuls les murmures des techniciens qui s'affairent viennent bercer plus que troubler ce sentiment de bien-être qui s'empare alors de moi quand je parcours les coulisses désertées.

Un spectacle ne commence pas lorsque le rideau se lève, de-même qu'il ne s'achève pas au moment des saluts.

Mettre en place les décors, participer à la réalisation technique (balances, réglages micros...) et surtout, prendre possession de la scène et faire face à un océan de tranquilité en imaginant le grondement sourd de la foule future, c'est une immense part du plaisir de l'acteur.

De l'acteur tel que je le conçois en tout cas.

Dès ce soir et pour quatre jours, je vais prendre mon pied.
J'aime ma vie.

Nico.

jeudi 1 avril 2010

Vautre.

Un micro.
300 personnes.
Une chanson.

Un merveilleux pianiste.
Une troupe.
Premier couplet sur un nuage.

Puis, le trou.
Un gros, gros blanc qui tache.
A la ramasse total pour finir.

Le métier qui rentre.
Dur.

Nico.

dimanche 7 mars 2010

Mots d'enfant.

Ceux qui lisent ce blog le savent, je suis un grand amoureux des brèves de comptoir. Dans le même genre quotidien et attrapé au vol, les petites phrases des bambins valent souvent le détour.

Ainsi, ce soir, alors que nous étions à table, ma petite soeur (appelons la Bécassine) de 9 ans s'est aspergée d'eau en tentant de boire son verre.

Et la gamine mi-étonnée, mi-blasée de dire: "Ah j'suis bête, j'ai oublié d'ouvrir la bouche."

J'adore.

Et ca me permet d'affirmer puisque cela a été brillament prouvé par l'expérimentation: Mesdames, Messieurs, amis lecteurs, il est physiquement impossible de boire un verre d'eau sans ouvrir la bouche!

Bécassine, la science et moi te remercions.

Nico.

lundi 22 février 2010

J'ai honte.

On assiste depuis un quelques temps à la multiplication des groupes à la con sur Facebook.
Certains sont de (très) mauvais goût.

Ce soir, en voyant qu'un pote faisait désormais parti du groupe "J'ai du douze ans d'âge dans ma cave, mais ce n'est pas du vin.", j'ai pleuré de rire.

Faute avouée, à moitié pardonnée, ca marche aussi dans ces cas-là?

Nico.

vendredi 19 février 2010

Beaucoup de bruit...pour rien.

Je publie aujourd'hui un court "poème" que j'ai posté, il y a deux ou trois mois sur le mur facebook de trois amies. Celles-ci avaient parié qu'un pote et moi ne pourrions tenir une semaine entière sans jamais évoquer quoi que ce soit qui se rapporte au sexe.
Et donc, la veille de l'ouverture du pari, je me suis un peu défoulé...

Puisque j’ai accepté un pari à la con
Permettez mesdames que vos murs je pourrisse
Avant de brider ma liberté d’expression
Je me défoule une dernière fois, in-extremis.

On me dit volontiers grossier ou bien vulgaire
Pour deux-trois allusions ou quelques commentaires
Mais pourquoi suis-je sensé nourrir des complexes
A parler ouvertement de sexe ?

Il y’a chez moi une sorte de jubilation
A m’exclamer bruyamment bite, couilles ou nichons !
Et je ne dirais jamais assez le plaisir
Que j’ai quand je vois l’assistance frémir
A la simple évocation d’une quelconque fellation.

La langue française dans sa grande richesse
Nous offre tout un arsenal de locutions
Ainsi, lorsqu’il s’agit de fesses,
Pourquoi ne pas dire cul, demi-lune ou fion ?

Et à dire vrai, ce qui serait vraiment pervers
C’est d’ignorer en cul-béni
Tous les délices que la nature nous suggère.

Je ne peux conclure sans une petite pensée scatologique
Et permettez que je vous fasse profitez de mon sens pratique :
En matière de sexe, il vaut mieux une diarrhée verbale
Plutôt qu’une méchante diarrhée fécale.

Mesdames, vous avez beau râler lorsque je parle de pine
Sous vos dehors sages, je vous sais mutines
Ainsi, comprenez bien que si je suis vulgaire
Ce n’est que dans l’unique but de vous plaire.


Il faut croire que cet exhutoire n'aura pas été salutaire. J'ai craqué au bout d'une journée.

Nico.








lundi 8 février 2010

Pensée(s) du jour.

Si en février il flotte, protège ta glotte!

ou encore,

Pluies de février, me cassent les pieds!


Nota: oui, je suis encore enrhumé!

Nico.

vendredi 5 février 2010

Du plaisir.

On a tendance à mettre le mot "orgasme" à toutes les sauces.
Orgasme culinaire, orgasme intellectuel, orgasme visuel...

Pourquoi pas? Puisque l'orgasme (dans l'acceptation la plus courante du terme, c'est à dire sexuel) se rapporte au corps et aux sens, tout cela fonctionne bien et pour une fois, je ne râlerai pas ni ne fustigerai ce petit et facile raccourci de langage.

Cependant, il est un orgasme dont je crois n'avoir jamais entendu parler alors qu'il me paraît être le plus essentiel. Plus essentiel même que l'orgasme sexuel (entendons nous bien, celui-ci n'est même pas vital puisque des millions de femmes en détresse n'y goûteront (paraît-il) jamais).

Cet orgasme, je l'appellerai orgasme de communion. Ce n'est pas très joli, mais je ne trouve aucun terme pour le qualifier.

Je veux parler du fou rire.
Le vrai fou rire, celui qui fait mal, celui qui ne peut-être maitrisé, celui qui amène les larmes, celui qui se partage entre amis et peut se transmettre même à des personnes qu'on ne connaît pas.

Quel plus bel orgasme que celui-ci? Surtout, quel orgasme plus complet que ce moment qui ne peut-être vécu qu'en communauté et qui se communique le plus simplement du monde?
Je n'en vois pas.

Et pour le coup, je n'ai aucune honte à l'admettre et même, j'en suis ravi : je suis un homme fontaine.
Et vous?

Nico.

dimanche 31 janvier 2010

Pardon.

Je suis amoureux, mais pardon papa,
C'est un homme.
Je suis amoureux, mais pardon maman,
Il est vieux.

Je suis amoureux, mais pardon ma médiocrité,
C'est un génie.
Je suis amoureux, mais pardon ma fierté,
Il est Belge.

Je suis amoureux, mais pardon la morosité ambiante,
C'est un saltimbanque.
Je suis amoureux, mais pardon mon Dieu,
Il est éternel.

Je suis amoureux.
C'est Jacques Brel.

Nico.