dimanche 27 juin 2010

Lettre de recommandation.

Mademoiselle S.B est une jeune femme qui gagne à être connue.

Sous ses dehors sages et sérieux, elle cache une folie douce et un vrai sens comique qui ne manqueront pas d’amuser et de pimenter la vie de l’homme qui saura lui plaire et lui donner sa chance.


Espiègle, drôle, délicatement impertinente, elle n’en est pas moins sérieuse, attentive et compétente dans le travail. Surtout, elle est naturellement inventive et réellement douée pour les arts de la scène.


Si ses origines espagnoles se manifestent dans son joli tempérament et à travers sa chevelure brune et son regard noisette (ainsi que par une pilosité pour le moins développée), elles n’occultent pas une grande sensibilité qui l’amène à être une femme douce sans être faible et attentionnée sans être envahissante.


Le caractère est fort mais la main est douce, la tête est déjà bien pleine mais ne demande qu’à s’enrichir, sans préjugés.


Enfin, la dame ne craint pas de rire et de faire rire, sans jamais s’occuper du « qu’en dira t’on », ce qui pousse parfois les esprits chagrins à ne la trouver que trop peu féminine. Ces gens là oublient qu’une femme qui rit est une femme qui est belle et qu’une femme qui ose faire rire est une femme bien dans sa peau et bien dans sa tête.


Et, petit détail qui ne manque pas de piment, cette jeune demoiselle fait montre d’une grande souplesse (au sens physique du terme), qui interpellera les adeptes des postures les plus extrêmes.


Pour toutes ces raisons Messieurs, je ne saurais que trop vous conseiller de donner sa chance à mademoiselle S.B.


L’essayer, c’est l’adopter!

Nicolas S.


De nos jours, il faut savoir se vendre...
Messieurs, si vous le souhaitez, je tiens le numéro de téléphone de cette jeune fille à votre disposition.

Nico.

vendredi 25 juin 2010

Perfect=Abject.

J'ai eu l'occasion hier d'assister à la mise en place du dispositif policier spécial "un abruti de voyageur a oublié son sac devant la gare, 'c'qu'on fait chef, on fait tout péter?".

Je passe sur les détails de l'opération (bouclage du périmètre, arrivée de bérets rouges tous plus beaux les uns que les autres, réunions au sommet entre gendarmes et gravures de mode sus-nommées...) pour parler directement de l'arrivée du maître-chien avec son bestiau de compèt', équipé de sa truffe hyper méga-sensible, que si y'a un truc qui va péter je te le sens comme qui rigole et je jappe joyeusement en attendant mon su-sucre.

Ce berger allemand était une bête superbe. Et ceux qui savent mon peu de goût pour les canidés se doutent que si j'ai été sensible à ça, c'est que vraiment, l'animal valait le détour! Très grand, musclé, l'air vif, élégant, il était fascinant à voir. D'autant qu'il était parfaitement dressé, répondant immédiatement à un simple geste de son maître et sachant parfaitement ce qu'il avait à faire.

Mais, puisqu'il doit toujours y avoir un mais, pendant tout le temps où je le voyais évoluer sous mes yeux, je n'ai pu me départir d'un sentiment étrange. Cet animal, réellement magnifique, était en même-temps...bizarre. Presque loufoque.

Et c'est lorsqu'une amie m'a dit "il est bizarre ce chien, il ne marche pas comme un chien. On dirait presque un cheval!" que j'ai compris ce qui me mettait mal-à-l'aise. Le chien était si bien dressé, si mécaniquement habitué à être l'objet de son maître qu'il en avait perdu tout naturel, jusque dans sa démarche. Il marchait effectivement de ce pas régulier et calculé qu'ont les chevaux de dressage.

Il était parfait! Et donc troublant, puisque dénaturé.
Surtout que j'aime pas, mais alors pas du tout, les chevaux.

Nico.

dimanche 20 juin 2010

Y'a des signes qui trompent pas.

Je me lève de mauvais poil.
Je me bouffe les ongles à me raboter les phalanges.
J'erre le regard vide et le pas lourd de ma télé à mon ordi.
Je fume mes clopes en pantoufles.
Je ne communique plus que par grognements.
J'appelle mes potes ou mes soeurs pour des choses insignifiantes: ca m'occupe...30 secondes.
Je fais la sieste histoire de tuer le temps.
Je crève de ne rien faire et ne trouve rien d'intéressant à faire.
Et si jamais il y'a finalement quelquechose à faire, je n'ai pas la motivation nécessaire.

Pas de doutes, c'est les vacances.
Ouééééé...

Nico.