dimanche 9 décembre 2007

Donne moi du rêve, donne moi Pontault-Combault.

Avez-vous déjà eu l'opportunité de réaliser un vieux rêve de gosse que vous aviez complètement oublié avant qu'il ne vous revienne en mémoire? Vous savez, ce genre de choses qui vous semblent lointaines, irréalisables quand vous êtes gamin (avoir son bac, lire en silence, conduire avec les genoux...) et qui deviennent si insignifiantes quand vous grandissez qu'elles vous sortent totalement de l'esprit.



Je devais me rendre le week-end dernier dans le 77. Au moment de me renseigner quant à la station de RER à laquelle je devais descendre, lorsque la petite voix au bout du téléphone m'a répondu "Emerainville/Pontault-Combault", j'ai eu un flash. Je me suis retrouvé 15 ans en arrière.



Il me faut vous dire que, jeune provincial, quand j'entendais à la radio ou à la télé "Pontault-Combault", ca me semblait être le bout du monde, le comble de l'exotisme. On m'aurait dit "Viens, on va à Pontault-Combault" que j'aurais été le plus heureux des gniards.

C'qu'on est con quand on est gosse.


Et me voilà, en ce samedi soir de décembre 2007, tout heureux de me retrouver devant le café de la gare de cette charmante bourgade. Et je ne vous raconte même pas dans quel état je me suis trouvé quand on m'a amené au Carrefour(c) de Pontault-Combault. Dans la bagnole à ce moment là, y'avait un gosse de 5 ans dans le corps d'un p'tit mec de 20 piges.



Ouep, raconté comme ça, ça paraît au mieux insignifiant, au pire carrément stupide.

Mais cette intrusion de la petite enfance dans le présent, je vous la souhaite tant elle est agréable à vivre. Quelquepart, c'est retrouver un trésor qu'on avait perdu depuis quelques bonnes paires d'année. Un peu d'insousiance et de légèreté...



Pour ma part, je me le suis promis: un jour, j'irai au Saint-Macloud(c) de Pontault-Combault. Parce que ça, si c'est pas le comble du dépaysement...

Nico.

2 commentaires:

La Tellectuelle a dit…

On sent bien là tous les ravages d'une enfance noyée dans William Sheller.

Nico a dit…

Je n'ai pas le souvenir d'une chanson de Sheller glorifiant les moquettes Saint-Macloud ou le Carrefour de Pontault-Combault.

Pourtant, y'aurait de quoi faire!