On pourra m'objecter tout ce qu'on voudra, je suis de ceux qui pensent que la brève de comptoir fait parti des genres littéraires majeurs.
Imaginez donc quel plaisir j'ai pu avoir aujourd'hui à en vivre une, en direct!
J'étais tranquilement attablé en galante compagnie (3 cafés, un demi, Yann, un Martini rouge et un capuccino), lorsqu'une merveille de conversation s'est engagée entre un client-que nous appellerons "pilier de bar"-et la serveuse-la petite cinquantaine, trogne et gouaille typique des personnes de sa profession-.
Le pilier de bar: "Les animaux, c'est interdit dans une église. J'le sais, l'aut' jour, j'ai amené mon chien, ca a fait un bazard!..."
La serveuse: "Bah attendez, évidemment!"
-"Ouai, remarquez, c'est vrai qu'un chien, ca n'a pas de religion, ca doit être pour ça qu'ils n'ont pas le droit d'entrer dans une église..."
-"Quoiqu'à une époque, y'en a qui rentraient même avec leurs chevaux alors..."
Je sais pas vous, mais moi, des p'tits instantanés de vie comme ça, ça me met en joie.
Nico.
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