vendredi 9 janvier 2009

2009, annus horribilis?

En tout cas, y’a pas de raison, nouvelle année ou pas, râleur je suis, râleur, je reste !

Et donc, je ne peux m’empêcher de grogner, dès l’entame de 2009. En effet, je ne sais pas vous, mais moi, la sacro-sainte tradition des vœux, ça me gonfle.
Et que je te mets du « Bonne année » par ci, et que j’y ajoute du « tout mes vœux de bonheur » par là, sans oublier évidemment l’horripilant « et surtout, la santé ! ».

Je ne vois pas au nom de quoi on doit se sentir obligé de faire des ronds de jambe avec des gens que bien souvent on ne connaît même pas ou pire, qu’on n’apprécie pas. En outre, répéter 57 fois la même chose à autant de personnes différentes au cours d’une même journée, je trouve ça gonflant et même abêtissant. Surtout quand, dans le même temps, il faut entendre les mêmes bêtises en retour. On pourrait faire preuve d’imagination et de créativité en souhaitant nos vœux de manière originale mais non, on retombe toujours sur les mêmes formules éculées.

Et revenons, s’il-vous-plaît, à la magnifique formule « et la santé, surtout ! ». C’est merveilleux cette habitude qu’on a de formuler des vœux qui, de toute façon et statistiquement, ne se réaliserons pas dans 99% des cas. Je sais bien qu’il s’agit d’être poli avec la dame et de faire des risettes au monsieur mais zut à la fin ! En une année entière, il est évident que tout le monde va se cogner au minimum un rhume, une grippe, une bonne gastro ou autre angine…et combien de personnes ont-elles entendu ce vœux pieu avant de décéder dans les mois qui suivent, mmh ? Tu parles d’une ânerie.

A l’heure où le pays entier est en crise, il convient d’être efficace et rentable jusque dans ses vœux que diable !
Et donc, à tout prendre, j’aime autant le sobre et basique « Meilleurs vœux ». Ainsi, la personne concernée choisi ce qui l’arrange, et tout le monde est content !

Hélas, bien évidemment, je râle mais comme tout le monde, je me plie aux conventions et je passe mon mois de janvier à "meilleursvoeux-ifier" tout ce qui bouge. Après tout, je ne suis que le fruit maigrichon d’une société dont il convient que je respecte les usages.

Ainsi, à vous chers lecteurs, je souhaite de beaux nénés et surtout, sans thé !

Nico.

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