Vous l’avez sans doute désormais remarqué, j’ai parfois des petits bonheurs tout simples, pour ne pas dire abrutis.
Aujourd’hui encore, on a pu me croiser en train de rire seul, niaisement, et j’imagine sans mal que si des personnes m’ont vu alors, elles ont dû craindre pour ma santé mentale.
Qu’elles se rassurent, je vais bien. Quoique je ne suis pas persuadé qu’elles seront rassurées une fois qu’elles connaîtront les raisons de mon hilarité…
Je lisais le quotidien gratuit 20 minutes (mardi 13 janvier 2009, n°1537), et je suis tombé sur deux infos que j’ai trouvé particulièrement jouissives. La première de par sa forme et la seconde, de par les faits relatés.
En page 2 du quotidien, un petit encart intitulé « Remplaçants » accompagne un article traitant d’une toute nouvelle formation proposée aux jeunes enseignants afin qu’ils gèrent mieux les classes difficiles. C’est cet encart qui a attiré mon attention.
Très brièvement, il est fait état de la difficulté d’enseigner lorsqu’on est titulaire en zone de remplacement (TZR) :
« C’est difficile de s’intégrer lorsqu’on ne vient qu’une fois par semaine », déplore Céline Chevillon, professeur d’EPS. « Mon proviseur ne connaît même pas mon nom ! », ajoute une autre TZR.
Ironie du sort, le journaliste n’a visiblement pas jugé lui non plus utile de s’enquérir de son nom…
Ensuite, à la page 4, à la rubrique « faits divers », on trouve un article intitulé Un braqueur se fait poignarder. Alors, déjà, si on ne peut plus braquer tranquillement sans risquer de se faire larder, où va-t-on ?
Mais surtout, la description de la scène par le journaliste m’a fait mourir de rire.
C’est en fait dans un restaurant japonais du 5e arrondissement qu’a eu lieu le cambriolage à l’issue duquel, les « malfaiteurs se sont fait remettre la caisse avant d’être poursuivis par les employés, dont l’un s’est vraisemblablement muni d’un couteau de cuisine. ».
Je sais bien qu’il y a eu mort d’homme et que cela devrait suffire à m’interdire de m’esclaffer, mais c’est plus fort que moi, imaginer deux braqueurs pourchassés par une horde de cuistots japs’, je trouve ça particulièrement burlesque.
Moralité, même si le job n’est pas facile, de nos jours, vaut mieux être TZR que voleur de restos japonais.
Et ce genre d’info utile, c’est pas le pôle-emploi qui vous les filera.
Nico.
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