mercredi 25 février 2009

Dans mes cartons...

J’ai exhumé tout récemment de mon bordel différents petits trucs que j’ai écrit il y’a quelques temps déjà. C’est sans prétention et sans grand génie mais à l’époque je m’amusais à mettre en vers des moments banals de mes journées. Et après tout, je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que c’est pas forcément extraordinaire, je me priverais de balancer ça sur mon blog à moi que j’ai. D'autant que ça me permet de relancer un peu la machine qui s'est légèrement grippée ces derniers temps. Et les ceuses qui sont pas contents, z’ont qu’à se faire un blog à eux. Na !

Ici, ça concerne le trajet à pied qui me menait le matin de la station de métro Palais-Royal/Musée du Louvre à la bibliothèque des langues orientales où je bossais alors.

Du Louvre au quai Voltaire
Un pont comme trait d’union
Du quai Mitterrand à l’appart’ de Chirac
La seine comme Rubicon.

Le soleil se lève sur l’île de la Cité
Ca y’est la journée est lancée
Les tours de Notre-Dame se détachent dans le ciel
Et la seine en contrebas prend des teintes de miel.

A ta droite la dame de fer semble somnoler
Dans son lit de nuages, la pollution pour oreiller
Un peu plus loin encore si tu fais attention
Le Grand-Palais fait son apparition.

Du Louvre au quai Voltaire
Un pont traversé à grandes enjambées
La clope au bec pour débuter la journée
Paris est à tes pieds.


(Train Mantes la jolie – Saint Lazare, 02/11/2007)

Nico.

1 commentaire:

Camille a dit…

Je lis ces quelques vers,
Une idée me vient en tête:
Mon amour, mon très cher,
Si tu devenais poète?

Nous partirions tous les deux
Courir les chemins,
Une flamme dans les yeux,
La main dans la main.

Sans soucis d'avenir,
Nous irions en chantant
L'envie de découvrir
Et de vivre l'instant.

Hélas, la réalité soudain me réveille,
Alors que j'étais dans un si doux sommeil.
Mais mon amour, si tu devenais poète
Tu n'aurais plus besoin de te prendre la tête...