Quand il s'agit d'énumérer les nombreuses différences entre la perfide Albion et notre bô pays, il n'y a aucune difficulté à établir une liste conséquente de vérités historiques et/ou culturelles et de clichés.
Ils sont Saxons, nous sommes Latins. Nous sommes continentaux, ils sont îliens. Ils roulent à gauche, nous mangeons des grenouilles. Nous jouons à la pétanque, ils pratiquent le cricket. Ils clament "God save the Queen", nous pensons "gode help the gouine". Enfin bref, nous sommes irréconciliables, d'autant qu'ils sont tous roux, pâles comme des culs et qu'ils carburent à la grosse bière qui tâche. Mon Dieu qu'ils sont laids, je les hais.
Il existe pourtant une différence culturelle fondamentale entre nos deux pays qui n'est que très rarement mise en avant.
Chez eux, la Comédie Musicale (comprenez en tant que genre musical) est une institution quand chez nous, Presgurvic et Kamel Ouali font loi. C'est dire l'abîme qui nous sépare...
Ainsi, je n'ai même pas été étonné de découvrir récemment que, pour clôturer l'Euro 96 de football qu'ils organisaient, les Anglais ont confié le soin à 300 choristes de chanter une chanson extraite du spectacle "Les Miserables" (oui, encore et toujours), devant 80000 personnes dans l'enceinte de l'ancien Wembley.
Pour rappel, lors dela Coupe du Monde 98 en France, le micro avait été confié à Axelle Red et Youssou n'Dour pour interpréter le mémorable "La cours des grands"...
Pfff, que ne suis-je pas né Anglais? Je crois que j'aurais même été prêt à être rouquin...
Nico.
jeudi 21 mai 2009
dimanche 3 mai 2009
Jouir de l'inutile.
Je viens d'arriver sur cette page par hasard, grâce à la magie d'internet et de deux-trois clics compulsifs.
Et là, ca m'est revenu: "Ah oui, tiens, j'ai un blog."
J'avais complètement oublié. Ca doit être parce que je n'avais rien à exorciser par l'écrit.
Mais du coup, comment célébrer en fanfare nos retrouvailles? Qu'écrire pour fêter ce retour en mon fief?
Ben...rien.
Ceci est donc un post dont le seul but est de dire que je ne veux pas en faire un. Epicétou!
Rah, ce que c'est bon de se payer un p'tit caprice d'auteur de temps à autre!
Nico.
Et là, ca m'est revenu: "Ah oui, tiens, j'ai un blog."
J'avais complètement oublié. Ca doit être parce que je n'avais rien à exorciser par l'écrit.
Mais du coup, comment célébrer en fanfare nos retrouvailles? Qu'écrire pour fêter ce retour en mon fief?
Ben...rien.
Ceci est donc un post dont le seul but est de dire que je ne veux pas en faire un. Epicétou!
Rah, ce que c'est bon de se payer un p'tit caprice d'auteur de temps à autre!
Nico.
mercredi 25 mars 2009
Juste en passant.
Une info qui n'est pas toute fraîche mais qui me tient à coeur: le tome 5 de la BD Le retour à la terre par Larcenet et Ferri est paru récemment.
Pour ceux qui ne connaissent pas les aventures de ce natif de Juvisy parti s'installer en pleine cambrousse avec femme puis enfant, je ne peux vous dire qu'une chose: FONCEZ! C'est trop d'la balouze, comme dirait le héros.
Nico.
mardi 3 mars 2009
Y’a pas de justice.
J’ai visionné il y’a 2-3 jours sur internet l’ouverture de la cérémonie des Oscars 2009. Le présentateur cette année était l’acteur australien Hugh Jackman, bien connu pour son rôle de Wolverine dans la trilogie X-Men et récemment à l’affiche aux côtés de Nicole Kidman dans Australia.
Souvent décrit comme le successeur de Clint Eastwood, ce type ajoute à sa belle gueule de dur à cuire un physique de premier plan et un charisme incroyable. Jusque-là, tout va bien, même si déjà, c’est pas forcément facile à admettre pour un jeune mâle naturellement porté sur la jalousie comme moi.
Mais ce soir-là, il s’est en plus livré à un numéro exceptionnel. Il a pris le parti de présenter en chansons tous les films en compétition, sous forme de comédie musicale. La performance dure une petite dizaine de minutes et allie les surprenantes qualités de chanteur et danseur ( !) de Jackman à une mise en scène et des chorégraphies réglées au poil de cul.
Epoustouflant.
On dira ce qu’on veut, mais voir un type allier autant de qualités et de dons, c’est énervant parce qu’éblouissant. Mais jugez plutôt.
D’autant qu’il remet ca au milieu de la cérémonie au cours d'un numéro hommage à tous les célèbres « Musicals » de Broadway dans un duo avec…Beyoncé face à qui il tient très largement la comparaison en terme de chant et de présence scénique.
N’empêche que devant la démonstration de tant de talents, de tant de classe, arrive un moment où on en vient à espérer que ce bonhomme soit affecté d’une tare quelconque histoire de rééquilibrer un peu la balance. Je ne sais pas mais, s’il pouvait être affligé d’hémorroïdes ou de fortes sudations, ça me serait d’un réconfort certain…
Rageux moi ? Oui, sans aucun doute !
D’autant plus quand je vois ce que sont capables de réaliser ces Américains qu’on se plaît à critiquer mais qui restent tout de même des champions dès qu’il s’agit de mettre en scène et de placer au premier plan un genre tellement malmené en France et qui m’est particulièrement cher : la comédie musicale.
M’en fous, un jour je serai Hugh Jackman. Sans les hémorroïdes.
Nico.
Souvent décrit comme le successeur de Clint Eastwood, ce type ajoute à sa belle gueule de dur à cuire un physique de premier plan et un charisme incroyable. Jusque-là, tout va bien, même si déjà, c’est pas forcément facile à admettre pour un jeune mâle naturellement porté sur la jalousie comme moi.
Mais ce soir-là, il s’est en plus livré à un numéro exceptionnel. Il a pris le parti de présenter en chansons tous les films en compétition, sous forme de comédie musicale. La performance dure une petite dizaine de minutes et allie les surprenantes qualités de chanteur et danseur ( !) de Jackman à une mise en scène et des chorégraphies réglées au poil de cul.
Epoustouflant.
On dira ce qu’on veut, mais voir un type allier autant de qualités et de dons, c’est énervant parce qu’éblouissant. Mais jugez plutôt.
D’autant qu’il remet ca au milieu de la cérémonie au cours d'un numéro hommage à tous les célèbres « Musicals » de Broadway dans un duo avec…Beyoncé face à qui il tient très largement la comparaison en terme de chant et de présence scénique.
N’empêche que devant la démonstration de tant de talents, de tant de classe, arrive un moment où on en vient à espérer que ce bonhomme soit affecté d’une tare quelconque histoire de rééquilibrer un peu la balance. Je ne sais pas mais, s’il pouvait être affligé d’hémorroïdes ou de fortes sudations, ça me serait d’un réconfort certain…
Rageux moi ? Oui, sans aucun doute !
D’autant plus quand je vois ce que sont capables de réaliser ces Américains qu’on se plaît à critiquer mais qui restent tout de même des champions dès qu’il s’agit de mettre en scène et de placer au premier plan un genre tellement malmené en France et qui m’est particulièrement cher : la comédie musicale.
M’en fous, un jour je serai Hugh Jackman. Sans les hémorroïdes.
Nico.
jeudi 26 février 2009
P'tit slam.
Puisque ca marche bien en ce moment, que les cabarets-slam se multiplient et que Grands Corps Malade fait désormais parti des artistes reconnus par chez nous, j'extrais de mes archives un texte très court que je dédie à tous les mecs en mal d'amour et qui, face à une rupture, se sentent obligés de faire étalage de leur testostérone pour ne pas perdre la face.
Nico, l'espace d'un instant se lance dans le slam. On dira que son éphémère nom de scène sera P'tit Corps Sain et il cassdédie ce texte à une tite demoiselle qui lui est particulièrement chère et à qui il doit son inspiration sur ce coup-là.
(P'tain, comment ca déchire trop sa maman de parler de soi à la troisième personne!)
C'est classe, frais, primesautier et printanier. Si si gros.
Nico.
Nico, l'espace d'un instant se lance dans le slam. On dira que son éphémère nom de scène sera P'tit Corps Sain et il cassdédie ce texte à une tite demoiselle qui lui est particulièrement chère et à qui il doit son inspiration sur ce coup-là.
(P'tain, comment ca déchire trop sa maman de parler de soi à la troisième personne!)
Puisque ce soir tu me quittes
Et même si c’est pas le top
Je suis venu te dire « Reviens salope ! »
Ou je me coupe la bite.
C'est classe, frais, primesautier et printanier. Si si gros.
Nico.
mercredi 25 février 2009
Dans mes cartons 2...
Suite de ma plongée dans mes archives poussiéreuses. Le texte qui suit se rapporte à une aimable rencontre sur des escalators à la Gare du Nord, un jour de fortes pluies rendant les sols très glissants. Allez savoir pourquoi, j'ai pris un très grand plaisir à l'écrire...
Maquillée à la truelle
Fardée comme une mère maquerelle
Elle est pressée et te le fait savoir
C’est pas un p’tit con qui la mettra en r’tard
Attaché case en main, montée sur des échasses
« Je suis une executive-women moi, je passe ! »
« Ben oui ma bonne dame mais le sol est trempé
T’énerve donc pas comme ça
T’façon ton train tu l’as raté »
Mais évidemment elle n’écoute pas
Et ca ne devait pas louper,
Talons-aiguilles sur pavés détrempés
Ca nous donne forcément…
Un superbe vol-plané !
(Gare du Nord, 28/09/2007)
Nico.
Dans mes cartons...
J’ai exhumé tout récemment de mon bordel différents petits trucs que j’ai écrit il y’a quelques temps déjà. C’est sans prétention et sans grand génie mais à l’époque je m’amusais à mettre en vers des moments banals de mes journées. Et après tout, je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que c’est pas forcément extraordinaire, je me priverais de balancer ça sur mon blog à moi que j’ai. D'autant que ça me permet de relancer un peu la machine qui s'est légèrement grippée ces derniers temps. Et les ceuses qui sont pas contents, z’ont qu’à se faire un blog à eux. Na !
Ici, ça concerne le trajet à pied qui me menait le matin de la station de métro Palais-Royal/Musée du Louvre à la bibliothèque des langues orientales où je bossais alors.
(Train Mantes la jolie – Saint Lazare, 02/11/2007)
Nico.
Ici, ça concerne le trajet à pied qui me menait le matin de la station de métro Palais-Royal/Musée du Louvre à la bibliothèque des langues orientales où je bossais alors.
Du Louvre au quai Voltaire
Un pont comme trait d’union
Du quai Mitterrand à l’appart’ de Chirac
La seine comme Rubicon.
Le soleil se lève sur l’île de la Cité
Ca y’est la journée est lancée
Les tours de Notre-Dame se détachent dans le ciel
Et la seine en contrebas prend des teintes de miel.
A ta droite la dame de fer semble somnoler
Dans son lit de nuages, la pollution pour oreiller
Un peu plus loin encore si tu fais attention
Le Grand-Palais fait son apparition.
Du Louvre au quai Voltaire
Un pont traversé à grandes enjambées
La clope au bec pour débuter la journée
Paris est à tes pieds.
(Train Mantes la jolie – Saint Lazare, 02/11/2007)
Nico.
mercredi 14 janvier 2009
Légèreté, cynisme et publicité.
J’ai la chance d’être naturellement porté à voir le côté drôle de la plupart des situations. A vrai dire, la fameuse formule « on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » me convient bien.
Voir, par exemple, l’article précédent. Cela entraîne parfois quelques grands moments de solitude puisqu’il n’est pas rare que je sois le seul à rire bêtement d’un évènement, d’un article (allez, vous pouvez bien me le dire : qui a, au moins souri en lisant les deux extraits du précédent article ?) ou d’un propos.
Cela peut donner aussi l’occasion à certain de me considérer comme un type léger et même froid tant il n’est pas dans mes habitudes d’étaler à la moindre occasion mon ressenti profond. Quoiqu’on en dise, le rire est le plus efficace des paravents. Il est aussi le plus immédiat.
En outre, il est vrai aussi –et ce blog en est le témoin- que je fuis toute polémique portant sur des sujets sérieux ou graves. Je suis capable sans aucun soucis ni remords de débattre pendant trois plombes de sujets complètement futiles (on me souffle « débiles » dans l’oreillette, ca marche aussi), mais je considère toujours que les vrais grands sujets me dépassent totalement, et que je n’ai pas toutes les cartes en mains pour être capable d’en parler correctement sinon intelligemment.
J’ai vu tellement de potes se crêper le chignon ou les rastas dans des discussions sans fins mais surtout sans arguments intelligents, ni réelles connaissances solides du sujet abordé (au hasard, la réforme des universités, le conflit israélo-palestinien et j’en passe) que je m’efforce d’éviter d’atteindre ce que je considère comme le comble du ridicule.
Vous me direz, ce faisant, je ne prends pas grands risques puisque j’évite de prendre position. Et puis merde quoi, un jeune ca s’engage ! Voui mais non. Je ne me sens ni la fibre militante, ni la ferveur partisane.
Sauf qu’arrive un moment où je ne ris plus.
Ou plutôt si (on ne se refait pas), je ris jaune.
A la page 6 du journal le Monde daté du mardi 13 janvier 2009, vous trouverez un article intitulé « Human Rights Watch dénonce l’usage de bombes au phosphore ». Vous vous en doutez, cela concerne l’intervention israélienne dans la bande de Gaza.
Je vous passe l’essentiel de l’article. Sachez juste que HRW, une organisation humanitaire, accuse les Israéliens d’employer des armes interdites par les conventions internationales. Et voici ce que répond Avital Leibovitch, porte-parole de l’armée :
Merveilleux !
Les habitants de Jabaliya seront ravis de savoir que les bombes qui massacrent leurs enfants et leurs familles sont certifiées conformes. Par contre, pour le coup, je serais habitant de Sderot que je demanderais à vérifier que les obus de mortier palestiniens ont bien reçu leur certification…
Je passe sur le fait que l’affirmation du major Leibovitch est très vraisemblablement un mensonge éhonté. Je ne veux surtout pas discuter du bien-fondé ou non de l’intervention de Tsahal à Gaza. En revanche, je ne peux pas m’empêcher de m’extasier sur le fait qu’on puisse, sans ciller, se cacher derrière des normes de qualité pour conforter l’utilisation d’engins de mort.
Je croyais pourtant être relativement cynique comme bonhomme. Mais là, on atteint des sommets.
M’enfin, on pourra toujours m’opposer que les normes à respecter sont faîtes dans le souci d’améliorer la qualité des services au public. Ben oui, après la norme « CE » qui permet de s’assurer que bébé ne s’étouffera pas avec les poils de cul de son Winnie, après le « Label Rouge » fièrement tatoué sur la cuisse gauche des poulardes, il est dans l’ordre des choses d’avoir institué une norme «arme qui tue, mais attention, elle est propre ! ».
A ce propos, et puisqu’il faut bien vivre, j’ai une idée à vendre aux militaires. Qui dit label qualité, dit logo. Celui-ci reste à créer, il me semble. Ne bougez plus, j’ai l’idée!
Un beau Monsieur Propre barré de la mention « Licence to kill » en rouge sang, ca aurait pas de la gueule sur une roquette ?
Nico.
Voir, par exemple, l’article précédent. Cela entraîne parfois quelques grands moments de solitude puisqu’il n’est pas rare que je sois le seul à rire bêtement d’un évènement, d’un article (allez, vous pouvez bien me le dire : qui a, au moins souri en lisant les deux extraits du précédent article ?) ou d’un propos.
Cela peut donner aussi l’occasion à certain de me considérer comme un type léger et même froid tant il n’est pas dans mes habitudes d’étaler à la moindre occasion mon ressenti profond. Quoiqu’on en dise, le rire est le plus efficace des paravents. Il est aussi le plus immédiat.
En outre, il est vrai aussi –et ce blog en est le témoin- que je fuis toute polémique portant sur des sujets sérieux ou graves. Je suis capable sans aucun soucis ni remords de débattre pendant trois plombes de sujets complètement futiles (on me souffle « débiles » dans l’oreillette, ca marche aussi), mais je considère toujours que les vrais grands sujets me dépassent totalement, et que je n’ai pas toutes les cartes en mains pour être capable d’en parler correctement sinon intelligemment.
J’ai vu tellement de potes se crêper le chignon ou les rastas dans des discussions sans fins mais surtout sans arguments intelligents, ni réelles connaissances solides du sujet abordé (au hasard, la réforme des universités, le conflit israélo-palestinien et j’en passe) que je m’efforce d’éviter d’atteindre ce que je considère comme le comble du ridicule.
Vous me direz, ce faisant, je ne prends pas grands risques puisque j’évite de prendre position. Et puis merde quoi, un jeune ca s’engage ! Voui mais non. Je ne me sens ni la fibre militante, ni la ferveur partisane.
Sauf qu’arrive un moment où je ne ris plus.
Ou plutôt si (on ne se refait pas), je ris jaune.
A la page 6 du journal le Monde daté du mardi 13 janvier 2009, vous trouverez un article intitulé « Human Rights Watch dénonce l’usage de bombes au phosphore ». Vous vous en doutez, cela concerne l’intervention israélienne dans la bande de Gaza.
Je vous passe l’essentiel de l’article. Sachez juste que HRW, une organisation humanitaire, accuse les Israéliens d’employer des armes interdites par les conventions internationales. Et voici ce que répond Avital Leibovitch, porte-parole de l’armée :
« L’armée n’utilise que des armes en conformité avec les normes internationales. »
Merveilleux !
Les habitants de Jabaliya seront ravis de savoir que les bombes qui massacrent leurs enfants et leurs familles sont certifiées conformes. Par contre, pour le coup, je serais habitant de Sderot que je demanderais à vérifier que les obus de mortier palestiniens ont bien reçu leur certification…
Je passe sur le fait que l’affirmation du major Leibovitch est très vraisemblablement un mensonge éhonté. Je ne veux surtout pas discuter du bien-fondé ou non de l’intervention de Tsahal à Gaza. En revanche, je ne peux pas m’empêcher de m’extasier sur le fait qu’on puisse, sans ciller, se cacher derrière des normes de qualité pour conforter l’utilisation d’engins de mort.
Je croyais pourtant être relativement cynique comme bonhomme. Mais là, on atteint des sommets.
M’enfin, on pourra toujours m’opposer que les normes à respecter sont faîtes dans le souci d’améliorer la qualité des services au public. Ben oui, après la norme « CE » qui permet de s’assurer que bébé ne s’étouffera pas avec les poils de cul de son Winnie, après le « Label Rouge » fièrement tatoué sur la cuisse gauche des poulardes, il est dans l’ordre des choses d’avoir institué une norme «arme qui tue, mais attention, elle est propre ! ».
A ce propos, et puisqu’il faut bien vivre, j’ai une idée à vendre aux militaires. Qui dit label qualité, dit logo. Celui-ci reste à créer, il me semble. Ne bougez plus, j’ai l’idée!
Un beau Monsieur Propre barré de la mention « Licence to kill » en rouge sang, ca aurait pas de la gueule sur une roquette ?
Nico.
mardi 13 janvier 2009
Quand ce qui paraît futile...devient utile.
Vous l’avez sans doute désormais remarqué, j’ai parfois des petits bonheurs tout simples, pour ne pas dire abrutis.
Aujourd’hui encore, on a pu me croiser en train de rire seul, niaisement, et j’imagine sans mal que si des personnes m’ont vu alors, elles ont dû craindre pour ma santé mentale.
Qu’elles se rassurent, je vais bien. Quoique je ne suis pas persuadé qu’elles seront rassurées une fois qu’elles connaîtront les raisons de mon hilarité…
Je lisais le quotidien gratuit 20 minutes (mardi 13 janvier 2009, n°1537), et je suis tombé sur deux infos que j’ai trouvé particulièrement jouissives. La première de par sa forme et la seconde, de par les faits relatés.
En page 2 du quotidien, un petit encart intitulé « Remplaçants » accompagne un article traitant d’une toute nouvelle formation proposée aux jeunes enseignants afin qu’ils gèrent mieux les classes difficiles. C’est cet encart qui a attiré mon attention.
Très brièvement, il est fait état de la difficulté d’enseigner lorsqu’on est titulaire en zone de remplacement (TZR) :
« C’est difficile de s’intégrer lorsqu’on ne vient qu’une fois par semaine », déplore Céline Chevillon, professeur d’EPS. « Mon proviseur ne connaît même pas mon nom ! », ajoute une autre TZR.
Ironie du sort, le journaliste n’a visiblement pas jugé lui non plus utile de s’enquérir de son nom…
Ensuite, à la page 4, à la rubrique « faits divers », on trouve un article intitulé Un braqueur se fait poignarder. Alors, déjà, si on ne peut plus braquer tranquillement sans risquer de se faire larder, où va-t-on ?
Mais surtout, la description de la scène par le journaliste m’a fait mourir de rire.
C’est en fait dans un restaurant japonais du 5e arrondissement qu’a eu lieu le cambriolage à l’issue duquel, les « malfaiteurs se sont fait remettre la caisse avant d’être poursuivis par les employés, dont l’un s’est vraisemblablement muni d’un couteau de cuisine. ».
Je sais bien qu’il y a eu mort d’homme et que cela devrait suffire à m’interdire de m’esclaffer, mais c’est plus fort que moi, imaginer deux braqueurs pourchassés par une horde de cuistots japs’, je trouve ça particulièrement burlesque.
Moralité, même si le job n’est pas facile, de nos jours, vaut mieux être TZR que voleur de restos japonais.
Et ce genre d’info utile, c’est pas le pôle-emploi qui vous les filera.
Nico.
Aujourd’hui encore, on a pu me croiser en train de rire seul, niaisement, et j’imagine sans mal que si des personnes m’ont vu alors, elles ont dû craindre pour ma santé mentale.
Qu’elles se rassurent, je vais bien. Quoique je ne suis pas persuadé qu’elles seront rassurées une fois qu’elles connaîtront les raisons de mon hilarité…
Je lisais le quotidien gratuit 20 minutes (mardi 13 janvier 2009, n°1537), et je suis tombé sur deux infos que j’ai trouvé particulièrement jouissives. La première de par sa forme et la seconde, de par les faits relatés.
En page 2 du quotidien, un petit encart intitulé « Remplaçants » accompagne un article traitant d’une toute nouvelle formation proposée aux jeunes enseignants afin qu’ils gèrent mieux les classes difficiles. C’est cet encart qui a attiré mon attention.
Très brièvement, il est fait état de la difficulté d’enseigner lorsqu’on est titulaire en zone de remplacement (TZR) :
« C’est difficile de s’intégrer lorsqu’on ne vient qu’une fois par semaine », déplore Céline Chevillon, professeur d’EPS. « Mon proviseur ne connaît même pas mon nom ! », ajoute une autre TZR.
Ironie du sort, le journaliste n’a visiblement pas jugé lui non plus utile de s’enquérir de son nom…
Ensuite, à la page 4, à la rubrique « faits divers », on trouve un article intitulé Un braqueur se fait poignarder. Alors, déjà, si on ne peut plus braquer tranquillement sans risquer de se faire larder, où va-t-on ?
Mais surtout, la description de la scène par le journaliste m’a fait mourir de rire.
C’est en fait dans un restaurant japonais du 5e arrondissement qu’a eu lieu le cambriolage à l’issue duquel, les « malfaiteurs se sont fait remettre la caisse avant d’être poursuivis par les employés, dont l’un s’est vraisemblablement muni d’un couteau de cuisine. ».
Je sais bien qu’il y a eu mort d’homme et que cela devrait suffire à m’interdire de m’esclaffer, mais c’est plus fort que moi, imaginer deux braqueurs pourchassés par une horde de cuistots japs’, je trouve ça particulièrement burlesque.
Moralité, même si le job n’est pas facile, de nos jours, vaut mieux être TZR que voleur de restos japonais.
Et ce genre d’info utile, c’est pas le pôle-emploi qui vous les filera.
Nico.
vendredi 9 janvier 2009
2009, annus horribilis?
En tout cas, y’a pas de raison, nouvelle année ou pas, râleur je suis, râleur, je reste !
Et donc, je ne peux m’empêcher de grogner, dès l’entame de 2009. En effet, je ne sais pas vous, mais moi, la sacro-sainte tradition des vœux, ça me gonfle.
Et que je te mets du « Bonne année » par ci, et que j’y ajoute du « tout mes vœux de bonheur » par là, sans oublier évidemment l’horripilant « et surtout, la santé ! ».
Je ne vois pas au nom de quoi on doit se sentir obligé de faire des ronds de jambe avec des gens que bien souvent on ne connaît même pas ou pire, qu’on n’apprécie pas. En outre, répéter 57 fois la même chose à autant de personnes différentes au cours d’une même journée, je trouve ça gonflant et même abêtissant. Surtout quand, dans le même temps, il faut entendre les mêmes bêtises en retour. On pourrait faire preuve d’imagination et de créativité en souhaitant nos vœux de manière originale mais non, on retombe toujours sur les mêmes formules éculées.
Et revenons, s’il-vous-plaît, à la magnifique formule « et la santé, surtout ! ». C’est merveilleux cette habitude qu’on a de formuler des vœux qui, de toute façon et statistiquement, ne se réaliserons pas dans 99% des cas. Je sais bien qu’il s’agit d’être poli avec la dame et de faire des risettes au monsieur mais zut à la fin ! En une année entière, il est évident que tout le monde va se cogner au minimum un rhume, une grippe, une bonne gastro ou autre angine…et combien de personnes ont-elles entendu ce vœux pieu avant de décéder dans les mois qui suivent, mmh ? Tu parles d’une ânerie.
A l’heure où le pays entier est en crise, il convient d’être efficace et rentable jusque dans ses vœux que diable !
Et donc, à tout prendre, j’aime autant le sobre et basique « Meilleurs vœux ». Ainsi, la personne concernée choisi ce qui l’arrange, et tout le monde est content !
Hélas, bien évidemment, je râle mais comme tout le monde, je me plie aux conventions et je passe mon mois de janvier à "meilleursvoeux-ifier" tout ce qui bouge. Après tout, je ne suis que le fruit maigrichon d’une société dont il convient que je respecte les usages.
Ainsi, à vous chers lecteurs, je souhaite de beaux nénés et surtout, sans thé !
Nico.
Et donc, je ne peux m’empêcher de grogner, dès l’entame de 2009. En effet, je ne sais pas vous, mais moi, la sacro-sainte tradition des vœux, ça me gonfle.
Et que je te mets du « Bonne année » par ci, et que j’y ajoute du « tout mes vœux de bonheur » par là, sans oublier évidemment l’horripilant « et surtout, la santé ! ».
Je ne vois pas au nom de quoi on doit se sentir obligé de faire des ronds de jambe avec des gens que bien souvent on ne connaît même pas ou pire, qu’on n’apprécie pas. En outre, répéter 57 fois la même chose à autant de personnes différentes au cours d’une même journée, je trouve ça gonflant et même abêtissant. Surtout quand, dans le même temps, il faut entendre les mêmes bêtises en retour. On pourrait faire preuve d’imagination et de créativité en souhaitant nos vœux de manière originale mais non, on retombe toujours sur les mêmes formules éculées.
Et revenons, s’il-vous-plaît, à la magnifique formule « et la santé, surtout ! ». C’est merveilleux cette habitude qu’on a de formuler des vœux qui, de toute façon et statistiquement, ne se réaliserons pas dans 99% des cas. Je sais bien qu’il s’agit d’être poli avec la dame et de faire des risettes au monsieur mais zut à la fin ! En une année entière, il est évident que tout le monde va se cogner au minimum un rhume, une grippe, une bonne gastro ou autre angine…et combien de personnes ont-elles entendu ce vœux pieu avant de décéder dans les mois qui suivent, mmh ? Tu parles d’une ânerie.
A l’heure où le pays entier est en crise, il convient d’être efficace et rentable jusque dans ses vœux que diable !
Et donc, à tout prendre, j’aime autant le sobre et basique « Meilleurs vœux ». Ainsi, la personne concernée choisi ce qui l’arrange, et tout le monde est content !
Hélas, bien évidemment, je râle mais comme tout le monde, je me plie aux conventions et je passe mon mois de janvier à "meilleursvoeux-ifier" tout ce qui bouge. Après tout, je ne suis que le fruit maigrichon d’une société dont il convient que je respecte les usages.
Ainsi, à vous chers lecteurs, je souhaite de beaux nénés et surtout, sans thé !
Nico.
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